Les intoxications accidentelles au cacao ou à ses dérivés sont fréquentes chez le chien
En effet, l’origine de l’intoxication au chocolat est accidentelle et due dans la majorité des cas à l’ingestion de plaquettes de chocolat ou gâteaux à base de cacao laissés à portée de gueule de l’animal. Sont encore incriminées les boites d’assortiments de chocolats offertes à l’occasion des fêtes (le vétérinaire est plus fréquemment sollicité pour ce problème à Pâques ou à Noël).
Beaucoup plus rarement et dans le même registre, sont répertoriées des intoxications à base de produits pour le jardinage contenant des dérivés du cacao (engrais organo-minéral, paillis de cabosses de fèves de cacao) ou d’aliments et de médicaments contenant de la caféine ou de la théophylline, de compléments alimentaires à base de guarana ou autres plantes riches en méthylxanthines.
Toutes ces substances toxiques ont le tort d’appartenir à la famille des alcaloïdes dont la toxicité se manifeste chez le chien, et en moindre mesure chez le chat, moins attiré que ce dernier par ces produits !
Quels sont les symptômes d’une intoxication au cacao ou à ses dérivés ?
Les signes apparaissent en moyenne 4 à 6 heures après ingestion mais peuvent se manifester dans une fourchette de 1 à 12 heures après l’objet du délit ! On note des signes :
• Digestifs : vomissements, diarrhée, ballonnements, spasmes digestifs.
• Nerveux : hypersensibilité, anxiété, agitation ou prostration, tremblements, difficultés locomotrices, convulsions, +/- coma.
• Cardio-respiratoires : accélération ou diminution du rythme cardiaque avec possibilité d’apparition de troubles du rythme. Accélération ou difficulté respiratoire.
• Métaboliques : notamment augmentation de la soif et de la quantité d’urines, augmentation de la température corporelle.
Comment traiter une intoxication au chocolat ?
En cas de suspicion d’intoxication, il est indispensable de demander conseil à un vétérinaire. La quantité de chocolat ingérée en lien avec la masse corporelle du chien déterminant le seuil de toxicité. De même les antécédents ainsi que l’âge de l’animal sont à prendre en compte.
Le pronostic est en général favorable car les quantités ingérées sont le plus souvent faibles. La prise en charge sera donc variable d’un individu à un autre.
Crédit photo : Catedog – Shutterstock
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