Une nouvelle loi interdit aux animaleries la vente de chiens et de chats non issus de refuges afin de mettre fin aux pratiques d'élevage dans les "usines à chiots"
7,6 millions d’animaux sont abandonnés chaque année aux Etats-Unis et recueillis par des refuges, selon ASPCA (American Society for the Prevention of Cruelty to Animals), l’équivalent de la SPA en France.
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Afin de remédier à ce problème, le Conseil des Autorités de Surveillance de San Francisco vient de voter une loi interdisant aux animaleries la vente de chiens et de chats ne provenant pas d’organisations de sauvetage ou de refuges mais également la vente de chiots et de chatons de moins de 8 semaines.
Cette amendement, réclamé par de nombreuses associations, a pour but de mettre un terme aux « pratiques inhumaines et trompeuses d’élevage à grande échelle qui fournissent des animaux aux animaleries et directement aux consommateurs en ligne » déclare Katy Tang, responsable du 4ème district de la ville et initiatrice du projet. Elle précise cependant dans un éditorial écrit pour le journal de San Francisco Examiner que cette loi ne concerne par les éleveurs disposant d’un permis.
Les « puppy mills » (usines à chiots) visées par la loi pratiqueraient l’élevage de chiots et de chatons en masse selon ASPCA. Les chiennes et les chattes, parquées dans des cages surpeuplées et insalubres selon l’association, seraient utilisées comme de véritables machines reproductrices, sans se soucier de leur bien-être, afin de répondre à une demande importante des consommateurs.
Les animaleries, également dans le viseur des associations de protection animale, se défendent quant à elles, de ne vendre que des chiots et des chatons issus d’élevages responsables et respectueux envers l’animal. Ce que conteste l’association Humane Society of the United States qui a mené sa propre enquête.
Si les associations de San Francisco se félicitent de l’application de cette nouvelle loi, elles espèrent cependant voir étendre cette mesure dans les années à venir à l’ensemble de la Californie, puis à tout le territoire des Etat-Unis afin que « ces usines irresponsables ne puissent plus tirer aucun profit des ces pratiques abusives », conclut Katy Tang.
Crédit photo : Shutterstock
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