A son lancement le 1er janvier, le FBI commençait aussi officiellement à reporter et quantifier les cas de cruauté animale
Le Tennessee est le premier état américain à ouvrir un registre public de maltraitance animalière. Le principe est déjà utilisé par des villes comme New York, mais n’a jamais encore été adopté par un état. Les organisations de protection animalière et les défendeurs des animaux espèrent que d’autres états suivront le mouvement.
Ce registre inclut les noms, photos, dates de naissance et adresses de toutes les personnes ayant été inculpées de cruauté sur animaux. La loi ne concerne que les « animaux de compagnie », comme les chiens ou les chats. Elle ne s’applique ni au bétail, ni aux animaux sauvages. Dans le nouveau registre, les primo-délinquants (n’ayant commis qu’un seul crime) seront enregistrés pendant trois ans, alors que les multirécidivistes le seront durant cinq années.
Ce nouveau système va améliorer et accélérer les enquêtes policières ainsi que les évaluations individuelles lors d’adoption. D’une manière générale, toute personne se trouvant sur la liste sera interdite d’adoption en refuge.
Darren Jernigan a introduit cette loi il y a trois ans, lorsqu’un citoyen du Tennessee fut inculpé d’avoir battu à mort un chiot avec un pneu. Les supporters de cette loi l’estiment bénéfique pour les animaux mais également pour l’humanité – la violence envers les animaux étant corrélée à la violence en société.
Ce lien a finalement poussé le FBI à pénaliser plus sévèrement les cas de cruauté animale. Ils sont à présent qualifiés de crimes de première catégorie.
Neuf autres états américains seraient en train de considérer l’adoption d’une loi similaire. Rappelons que seulement un seul état sur cinquante possède actuellement un système de protection contre la cruauté animale.
Lisa-Marie Dubreuil
Crédit photos : © fotolia
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