Trois hypothèses sont avancées pour expliquer la corrélation entre une morsure de chat et l'existence d'un état dépressif chez l'humain
Le taux de personnes traitées pour une dépression ou appelées à l’être et se rendant aux urgences pour une morsure de chat (41%) est supérieur à celui concernant le reste de la population (non concernée par un épisode dépressif).
Ce taux chute à 28,7% dans le cas des chiens.
C’est le résultat d’une étude réalisée par des chercheurs de l’Université du Michigan, qui émettent trois hypothèses, pour ce phénomène qui n’a pas encore été expliqué :
• Le choix du chat comme animal de compagnie serait préférentiel chez les personnes déprimées. Ce qui expliquerait la surreprésentation dans les statistiques de morsures.
• Les chats percevraient un mal-être, voire une menace de la part des personnes dépressives. D’où la propension à mordre.
• Les chats sont vecteurs du parasite de la Toxoplasmose qu’ils peuvent transmettre à l’humain (Toxoplasma gondii), or des études établissent un lien entre ce parasite et un état dépressif.
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