Les coûts vétérinaires imprévus : pourquoi une assurance est importante

Lorsqu’on adopte un animal, certains coûts vétérinaires sont à prévoir pour assurer la santé et le bien-être de son petit compagnon, comme la vaccination, la vermifugation, le détartrage, les traitements anti-parasitaires, la stérilisation et l’identification.

Mais le propriétaire  peut également être confronté à d’autres types de coûts vétérinaires qu’il n’avait pas prévus et ces derniers peuvent parfois s’avérer assez onéreux.

Les types de coûts vétérinaires inattendus

Parmi les dépenses imprévues chez le vétérinaire, on peut trouver :

• Les urgences médicales : un accident, une intoxication ou une blessure.

• Les maladies chroniques : un diabète ou une maladie rénale.

• Les chirurgies : le retrait d’une tumeur ou des problèmes orthopédiques.

• Les soins dentaires : une extraction ou une infection.

• Les traitements de maladies infectieuses : une parvovirose chez le chien ou un coryza chez le chat.

• Les examens médicaux : une IRM ou/et des radiographies.

• Les thérapies spécialisées : une chimiothérapie, de la rééducation ou une consultation comportementale.

• La prise de médicaments à long terme en traitement d’une maladie chronique.

• Les soins palliatifs et l’euthanasie si l’état de santé de l’animal le nécessite.

• Les complications postopératoires

Les statistiques sur les dépenses vétérinaires moyennes

En France, les dépenses vétérinaires moyennes annuelles varient selon le type d’animal. Selon l’IFOP, les propriétaires de chiens dépensent en moyenne 211 € par an pour les frais vétérinaires, tandis que les propriétaires de chats dépensent environ 166 € par an.

En cas d’accidents ou de maladies graves, ces coûts peuvent rapidement atteindre 1 500 à 2 000 € pour certains actes vétérinaires complexes.

Les frais annuels totaux pour l’entretien d’un animal, incluant les soins vétérinaires, s’élèvent en moyenne à 943 €.

Comment une assurance peut aider à gérer ces coûts

Souscrire à une assurance santé pour animaux permet de mieux gérer les coûts vétérinaires en couvrant une partie ou la totalité des frais liés aux soins, qu’ils soient préventifs (consultation annuelle, vaccination, vermifugation) ou imprévus (urgence, chirurgie, maladie chronique). Elle offre ainsi une protection financière et protège le propriétaire de l’impact de dépenses importantes.

Le maître peut choisir la formule adaptée à ses besoins, incluant le remboursement des soins courants, des examens spécialisés ou des traitements longs, lui permettant de se concentrer sur le bien-être de son animal.

Exemples de situations où l’assurance est bénéfique

Le maître peut être confronté à certaines dépenses imprévus et couteuses et avoir souscrit à une assurance animale peut dans ces cas être plutôt bénéfique. Cela sera le cas par exemple pour les situations suivantes :

• Un accident ou une blessure grave : L’assurance prend en charge les frais de consultation, de radiographie et de chirurgie en cas d’accidents.

• Une maladie grave : pour des maladies comme le cancer, les traitements (chimiothérapie, radiothérapie) sont assez onéreux.

• Des soins préventifs : certains contrats d’assurance incluent les vaccins, les vermifuges et les consultations de routine.

• Une hospitalisation et une intervention chirurgicale : les coûts d’hospitalisation et de soins intensifs peuvent être partiellement remboursés.

• La prise de médicaments à long terme : les traitements pour maladies chroniques sont souvent couverts, allégeant ainsi les dépenses récurrentes.

L’importance de la prévoyance en matière de santé animale

Souscrire à un contrat d’assurance animale est recommandé pour anticiper les frais vétérinaires et assurer le bien-être de son animal de compagnie tout au long de sa vie. Elle englobe les soins préventifs tels que les vaccinations, les traitements antiparasitaires, et les bilans de santé réguliers.

Aussi, en ayant une approche proactive, les propriétaires peuvent détecter précocement les problèmes de santé, réduire les risques de maladies graves et mieux gérer les coûts potentiels grâce à l’assurance, limitant ainsi les dépenses imprévues et les décisions médicales coûteuses.