Une enquête menée en Grande Bretagne révèle que 1,4 millions de propriétaires britanniques ont eu recours à l’automédication durant l’année 2015
L’automédication tant pour l’humain que l’animal n’est pas anodine et peut même être délétère. En effet, certaines molécules peuvent être toxiques pour votre chien ou votre chat, l’empoisonner ou même le tuer.
Les médicaments à destination de l’humain peuvent être administrés aux animaux mais à condition qu’une prescription ait été faite par un vétérinaire.
Or beaucoup de personnes semblent ne pas le savoir ou l’oublier et par souci d’économie, pratiquent eux-mêmes celle-ci pour éviter des frais vétérinaires. Ce constat est, de manière générale, de plus en plus fréquent.
C’est ce que dévoile d’ailleurs les résultats d’une enquête menée par une compagnie d’assurance britannique « More TH>N », auprès de 1000 propriétaires de chiens et de chats.
11% des personnes interrogées reconnaissent avoir déjà administré des médicaments destinés à l’humain, ce qui porte à 1,4 millions le nombre de britanniques ayant eu recours à cette pratique.
Les molécules qui ont été le plus administrées sont :
Les antihistaminiques (36% des cas), généralement employés lors d’allergies.
Le paracétamol (28% des cas), utilisé dans le traitement des douleurs légères à modérées ou dans les états fébriles.
Les pommades antiseptiques (21% des cas), qui permettent d’éviter le développement d’infections.
L’ibuprofène (17% des cas) et l’aspirine (14% des cas) qui possèdent une action anti-inflammatoire et sont indiquées en cas douleur et de fièvre.
Sur l’année 2015, ces propriétaires ont eu recours en moyenne sept fois à l’automédication pour leur animal et pour 35% d’entre eux, elle leur permettait d’éviter une consultation chez le vétérinaire.
Or non seulement, l’utilisation des médicaments nécessite un savoir médical spécifique des espèces auxquelles celui-ci se destine, mais en outre leur usage anarchique risque d’occulter l’évolution d’une maladie sous-jacente. Il est important d’avoir conscience que seule une consultation vétérinaire permet de palier aux risques associés à l’usage des médicaments.
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