La santé et le comportement de nos compagnons sont exposés aux enjeux de la rentrée !
Surveillez tout changement de comportement chez votre animal !
Tout changement de rythme dans votre vie implique une période de réadaptation comme vous comme pour votre animal. Les vacances ne dérogeant pas à cette règle ! Que votre compagnon ait été confié à un tiers (famille, ami, pension) ou qu’il soit resté seul, quelqu’un ayant pourvu à ses besoins élémentaires, votre retour sera toujours accompagné de petits bouleversements auquel votre animal devra se réadapter.
Dans tous les cas, privilégiez une transition en douceur !
Si votre chien a passé par exemple, toutes ses vacances avec vous et doit à nouveau rester seul toute la journée, cela peut entraîner une déstabilisation émotionnelle transitoire. Celle-ci sera rapidement réversible si votre animal est bien équilibré mais il est possible que cela entraîne également l’apparition de nuisances (malpropreté, dégâts, aboiements ou gémissements) chez un animal sensible ou anxieux.
Dans ce cas, parlez-en à votre vétérinaire pour éviter que ne s’installe un mal-être chronique chez celui-ci.
Ne baissez-pas la garde contre les parasites !
Les puces
Si l’été constitue en théorie une période incontournable pour la prévention des puces, il faut en réalité poursuivre celle-ci tant que les conditions restent favorables à la prolifération du parasite.
En pratique, le mode de vie de nos animaux de compagnie ainsi que les mutations climatiques impliquent de traiter toute l’année pour éviter une contamination susceptible d’intervenir à tout moment.
Le retour de vacances, constitue par exemple, un moment privilégié pour cela : si des nymphes sont présentes dans l’environnement laissé vacant, votre retour entraine des vibrations du sol qui font émerger des dizaines de puces en même temps, pondant à leur tour chacune une cinquantaine d’œufs produisant respectivement autant de puces adultes !
Le traitement sera alors beaucoup plus difficile car l’invasion sera massive !
Les tiques
De même si en théorie, les tiques montrent un pic d’émergence au printemps et en automne, le risque demeure présent toute l’année, y-compris en hiver ! En particulier sur le pourtour méditerranéen !
Une prévention efficace contre les tiques avec un antiparasitaire est donc de mise tout au long de l’année mais cela ne vous empêche pas d’examiner régulièrement votre animal, cela vous permettra notamment de retirer la tique avec un tire-tique avant que celle-ci n’inocule la maladie si elle est infectée !
Les aoûtats
Si la pleine saison des aoûtats se situe au mois d’août, retenez en fait que celle-ci déborde généreusement sur les mois de juillet et de septembre. Et que de surcroît, de nombreux chiens et chats présentent une hypersensibilité à ce parasite, les lésions occasionnées entrainant des démangeaisons importantes qui s’étendent rapidement.
Vérifiez bien les espaces inter-digités ainsi que la base des oreilles et le ventre de votre animal à la recherche d’une contamination éventuelle, (les parasites constitués par les larves d’aoûtat ont l’apparence de petits grains de pollen oranges) surtout si votre compagnon passe du temps dans l’herbe.
Les parasites intestinaux
Si votre chat ne sort pas de l’année et que cet été, il a passé son temps à l’extérieur et/ou qu’il a cotoyé des congénères, hâtez-vous de le vermifuger en demandant conseil à votre vétérinaire.
Les parasites intestinaux pouvant également contaminer l’être humain (risque de zoonose), il est impératif de pratiquer une vermifugation large et efficace très régulièrement, en particulier en présence de personnes vulnérables dans la famille, enfants notamment.
Pour ce faire, programmez le rythme de la vermifugation en fonction des facteurs de risque, la pression parasitaire dépendant notamment des :
• Mode de vie de l’animal : sort-il ? Avec quelle fréquence ?
• Type d’environnement : forêt, ville ?
• Densité de la population animale périphérique.
• Nombre de congénères fréquentés…
Pour exemple, on conseille de vermifuger son animal en moyenne tous les 6 mois si celui-ci ne sort pas ou peu, et tous les 3 mois (jusque tous les mois) pour un accès constant à l’extérieur.
Consultez si besoin votre vétérinaire pour faire le point !
Que ce soit pour la santé ou le comportement, n’hésitez-pas à consulter votre vétérinaire.
Après l’été, il est important de vérifier l’état des différents organes particulièrement exposés comme la peau, les yeux, les oreilles ou les coussinets plantaires. Cela permet souvent de prendre en charge un problème débutant (comme une otite par exemple) fréquemment passé inaperçu en l’absence de plainte de l’animal.
Crédit photo : © Shutterstock
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