Les thèmes abordés
- Comment me faire comprendre de mon chien
- Comment montrer à mon chien que je l'ai compris
- Comment récompenser ou punir mon chien
- Le rôle de chacun dans la communication avec le chien
- Jouer avec mon chien pour mieux communiquer avec lui
- Protégez la santé de votre chien
- Sujets en lien avec la communication chez le chien
- Consulter un vétérinaire
Comment comprendre son chien ? Comment faire pour parler à un chien ? Existe-t-il un parler chien ? Comment connaître le langage canin ? Quelle attitude adopter avec son chien pour bien se faire comprendre de lui ?
Découvrez les conseils du Dr Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste, et des réponses aux questions que vous vous posez afin de bien communiquer avec votre chien…
Comment me faire comprendre de mon chien
Dénués de parole, les chiens maîtrisent parfaitement la communication corporelle et émotionnelle, synonyme de survie en groupe.
Apprendre à manier votre registre de communication en l’ajustant à votre chien est un atout majeur pour que votre chien vous comprenne.
Avec un peu de bon sens et armé des bonnes pratiques, vous communiquerez avec votre chien en démarrant sur de bonnes bases !
Pour bien communiquer avec votre chien, il est fondamental de pouvoir vous identifier. Pour cela vous devez connaître les grands axes du répertoire comportemental canin.
Les longs discours n’ont pas de sens pour mon chien
Il est important de comprendre avant tout que votre chien n’a pas accès à la sémantique du langage (étude du sens des mots) et qu’il est donc inutile, voire anxiogène, de communiquer avec votre chien par le biais de longues phrases vides de sens pour lui. Arrêtez donc les trop longs discours ! Si votre chien comprend certains mots, c’est en référence à des situations expérimentées, pour lesquelles, il aura appris à associer ces mots. Ainsi certains chiens sont capables d’assimiler plusieurs centaines de mots associés à autant de contextes différents.
Ce sont mes gestes et mon intonation qui ont un sens pour mon chien
Des repères visuels et auditifs
En revanche, votre intonation et votre gestuelle sont fondamentales ! En effet, le ton, les variations d’intensité dans la voix, la fermeté ou la douceur (parler de la même manière que l’on parle aux bébés) véhiculées par les mots, l’intention que le maître exprime, mais également ses postures corporelles, constituent des repères majeurs pour le chien. Ces repères associés au contexte, permettent à votre chien d’en dégager une signification, de plus en plus précise. On parle de communication paraverbale et non verbale. Votre intonation constitue le paraverbal et vos gestes et postures, le non verbal. Voilà ce que votre chien décode pour comprendre le sens d’un message. Alors apprenez à parler chien dès à présent !
Pourquoi associer l’ordre verbal au geste
L’idéal est de toujours associer l’ordre au geste et il est impératif que vos gestes et votre intonation concordent afin d’envoyer un message clair et cohérent à votre chien. On parle alors de signaux congruents.
Par ailleurs, il faut savoir que les ordres brefs avec une voix posée, claire et plutôt grave seront mieux intégrés et décodés par votre chien donc mieux compris.
L’intonation du « parler bébé », que l’on utilise avec les enfants en bas-âge, permet aussi de renforcer la relation avec votre chien lorsque celui-ci produit les bons comportements.
Que dis-je avec mon corps à mon chien
Que dis-je avec mon regard à mon chien
• La direction de mon regard
Si je regarde mon chien dans les yeux et que je suis dans une posture d’invitation et que les autres signaux que j’envoie vont dans le même sens (je l’appelle gentiment en m’accroupissant et en tapotant ma cuisse ou en me tenant debout de profil à lui), alors c’est un signe amical.
Si je regarde mon chien dans les yeux et que le contexte est conflictuel, mon chien peut interpréter cela comme comme une provocation.
Si je détourne le regard ou que je regarde à côté, j’indique à mon chien ma neutralité ou ma soumission.
Si je regarde mon chien sur la croupe en lui donnant un ordre, je lui indique ma « supériorité » et l’encourage à m’obéir.
• La persistance de mon regard
Si je regarde mon chien en continu, je lui indique ma « supériorité » et l’engage à m’obéir mais dans un contexte conflictuel, il peut interpréter cela comme une provocation.
Si mon regard est interrompu, il interprète cela comme un signal d’apaisement ou un signe de soumission.
Que dis-je avec mon torse à mon chien
Si mon torse est incliné vers l’avant, mon chien interprète cela comme un signe de « supériorité » et je l’engage à m’obéir, à condition que tous les signaux émis en parallèle (tonalité et intensité de la voix, direction et persistance du regard… ) soient congruents, c’est-à-dire aillent dans le même sens.
Si mon torse est maintenu à la verticale, mon chien interprète cela comme une posture de neutralité.
Si mon torse est incliné vers l’arrière, mon chien interprète ma posture d’approche comme dominée.
Que dis-je avec mes mouvements à mon chien
• Ma vitesse de déplacement
Si je me déplace trop vite en direction de mon chien, il peut se sentir agressé.
Si j’approche de mon chien à vitesse constante, selon le contexte, il interprète cela soit comme une posture de neutralité, soit comme une « supériorité » qui l’engage à m’obéir.
Si j’approche lentement de mon chien, de façon hachée en m’arrêtant plusieurs fois, il interprète ma posture d’approche comme dominée.
• Ma trajectoire
Selon que je ressens de l’inquiétude ou de l’assurance, j’effectue un détour ou au contraire me dirige directement vers mon chien.
Le contournement et l’abord par la croupe est interprété par mon chien comme une approche dominée.
La trajectoire directe est au contraire interprétée par mon chien comme une approche de « supériorité ».
M’affirmer pour mieux me faire comprendre
Apprenez également à vous affirmer pour mieux vous faire comprendre à l’aide de postures particulières.
La posture d’affirmation de soi
Ainsi la posture d’affirmation de soi consiste à incliner légèrement le corps vers l’avant tout en élargissant les épaules et en gonflant le torse. Augmentez votre air « sûr de vous » 😉 en regardant votre chien sur la croupe et en évitant les coupures dans vos déplacements et gestes.
La coalition physique
En cas de réticence de votre chien à obéir, vous pouvez réaliser une coalition physique avec les autre membres de votre famille, car « l’union fait la force ».
En pratique, cela signifie que tout le monde se regroupe “en rang d’oignons”, pour faire face au chien en s’assurant que l’accès au panier pour celui-ci, soit bien libre.
Une fois sur la même ligne, tous lui ordonnent d’une même voix d’aller “à sa place” tout en pointant avec l’index la direction du panier.
Eviter de renforcer un mauvais comportement
Si l’on prend dans ses bras un chien qui vient de mordre, et qu’on lui parle doucement et sur un ton amical, par exemple, si on lui dit d’un air compatissant: “ce n’est pas bien ce que tu as fait, tu es un méchant chien”, vous risquez de renforcer ce comportement la fois suivante. Vous pensez punir votre chien mais en fait celui-ci interprète le message comme une récompense !
Dans une telle situation, il faut être ferme et “périphériser” le chien en le renvoyant à sa place.
3 ordres simples en pratique
Ainsi il ne serait pas cohérent de vous pencher brutalement sur votre chien en levant le bras au-dessus de lui comme dans un élan de menace tout en lui demandant gentiment de revenir.
Faire venir mon chien
Au contraire, pour faire venir son chien à soi, il est conseillé de s’accroupir et de l’appeler jovialement tout en tapotant votre cuisse dans la posture d’appel au jeu.
Cette posture associe différentes positions et mouvements avec l’appel du chiot par son nom sur un ton enjoué :
On se met en position accroupie.
On lève et descend légèrement et alternativement le corps.
On tapote la main sur la cuisse.
Ainsi si votre chien refuse de revenir vers vous, adoptez la posture d’invitation au jeu et félicitez-le chaleureusement dès qu’il est à votre contact. Ne le punissez surtout pas même s’il a mis un peu de temps à revenir. Il comprendrait qu’il est puni parce qu’il est revenu !
Pour faire venir à vous votre chien, vous pouvez également imitez un congénère en vous tenant debout de profil par rapport à lui. Puis vous pouvez l’appeler gentiment, éventuellement en tapotant votre cuisse.
Faire coucher mon chien
Pour faire coucher votre chien, en même temps que vous donnez l’ordre « couché », vous pouvez mettre votre main en direction du sol…
Faire déplacer mon chien
Autre exemple, si vous voulez faire déplacer votre chien, vous pouvez pointer votre doigt en direction de l’endroit où vous désirez que votre chien aille. Il est alors souhaitable de toujours associer le même mot dans la même circonstance : chaque fois que vous désirez envoyer votre chien à sa place, vous pouvez lui dire “ta place”. Pour d’autres, cela peut-être « panier »… Si vous poser en même temps votre regard sur la croupe de votre chien, vous renforcerez naturellement votre autorité.
Comment montrer à mon chien que je l’ai compris
Décoder les signaux de stress chez mon chien
Apprendre à décoder les signaux que votre chien vous envoie est capital pour apprendre à mieux communiquer avec lui !
Observer et respecter l’attitude de son chien, pendant les interactions ou lors d’une séance d’éducation par exemple, permet au maître d’ajuster ses comportements en maintenant le bien-être de son animal. En particulier, respecter ses messages, particulièrement ceux d’apaisement lui montre que vous l’avez compris 🙂
Si un chien montre des signes d’inquiétude en votre présence, montrez-lui votre intention pacifique en évitant de le regarder et en vous détournant. Surtout ne tentez-pas de le toucher.
De la même manière, lorsque deux chiens doivent se rencontrer, il ne faut jamais forcer le contact surtout s’ils montrent des signes de refus. Pour la rencontre, il est préférable de choisir une surface ouverte et assez grande qui permette le maintien d’une distance critique entre les deux chiens ainsi que la fuite éventuelle.
De plus, un chien inquiet ou craintif est un chien qui peut mordre pour chercher à se défendre ! Ne forcez donc jamais le contact dans ces cas-là !
Comment savoir si mon chien est stressé
Un chien inquiet peut émettre différentes postures ou attitudes qui doivent vous alerter sur son état émotionnel et le risque éventuel d’agression dans le cas où vous ne comprendriez pas son message !
Mon chien baille
Une situation qui inquiète votre chien peut le faire bailler. Le bâillement n’est pas forcément le signe que votre chien a sommeil ! Il est important de faire la différence selon le contexte car c’est un signal d’apaisement fréquemment utilisé par le chien.
Mon chien sort et rentre sa langue plusieurs fois d’affilée
Un chien qui rentre et sort sa langue plusieurs fois d’affilée exprime de cette manière son inquiétude ou le malaise qu’il ressent sur le moment.
Mon chien cligne des yeux
Une situation inconfortable peut amener votre chien à cligner des yeux. Il faut le différencier d’un signe de fatigue, en ce sens il est parfois subtil à interpréter.
Mon chien détourne la tête et/ou le regard
Le détournement du regard ou de la tête est fréquent lors de situation stressante pour le chien mais c’est également un fort signal d’apaisement lors de rencontre entre deux congénères.
Mon chien met ses oreilles en arrière
Si votre chien abaisse ses oreilles en arrière, c’est signe qu’il est inquiet.
Mon chien hérisse son poil
Un chien qui a peur hérisse le poil de son dos. Attention il s’agit également d’un signal d’intimidation (qui lui permet de paraître plus imposant) dans certaines situations. Notamment lors d’aboiements territoriaux à l’arrivée de personnes non familières.
Mon chien se met en posture de soumission sur le dos
Une rupture de contact par l’adoption de la posture de soumission sur le dos peut être ainsi demandée par votre chien lors de situation inconfortable. Cela manifeste un fort signal d’apaisement.
Mon chien se met en retrait en relevant la patte avant
Cette posture également signe d’inconfort ne doit pas être confondue avec la posture d’arrêt des chiens de chasse ou la posture d’obéissance quand on demande à son chien de donner la patte.
Mon chien retrousse ses babines
Si votre chien retrousse les babines, c’est qu’il est inquiet, il peut ensuite se mettre à grogner avant de mordre !
Mon chien s’assied ou se couche
Lors de situation stressante ou conflictuelle, la posture assise ou couchée de votre chien permet également de désamorcer la tension de l’interaction. C’est un signal fréquent d’apaisement dans une relation entre congénères ou lors d’énervement du maître.
Mon chien se gratte le corps avec une patte arrière
Le chien qui se gratte avec sa patte arrière est un signe fréquemment associé à une contrainte exercée par le maître sur le chien.
Mon chien aboie
Si votre chien est stressé ou anxieux, il peut se mettre à aboyer.
Mon chien se met en posture pour jouer
Si votre chien se présente à vous en posture d’appel au jeu, c’est-à-dire train postérieur relévé et antérieurs tendus au sol, cela signifie qu’il utilise ce moyen comme stratégie de diversion.
Mon chien s’immobilise, évite, ralentit son allure, contourne ou approche un congénère en biais, le bloque ou lui tourne le dos…
Toutes ces façons d’aborder un congénère par votre chien montrent que celui-ci n’est pas du tout rassuré 😉
Arrêter d’interagir avec mon chien quand il le faut
Dès que votre chien a bien répondu, il est nécessaire d’arrêter l’interaction sans chercher à rajouter des explications verbales au chiot. Si celui-ci est submergé par un flot de paroles, il risque de moins bien mémoriser l’apprentissage.
Retenez également que la vivacité d’esprit de votre chien ainsi que la fréquence de répétition des situations et leur intensité facilitent les apprentissages.
Exemple de bonne communication entre mon chien et moi
Un chien qui vient de faire une bêtise et détecte votre mécontentement dans votre attitude, même muette, va émettre des signaux d’apaisement. Il plaque ses oreilles en arrière et adopte une queue basse, il va également avoir tendance à se coucher en exposant parfois son ventre ou son flanc.
Cette posture montre qu’il a compris que vous étiez en colère. Vous devez alors laisser votre chien tranquille ! En cessant ainsi l’interaction, vous lui montrez que vous vous êtes mutuellement compris.
Le chiot agirait de même avec sa mère 🙂
Continuer de le punir dans ce contexte serait une faute grave de communication portant progressivement atteinte à l’état émotionnel de votre chien ainsi qu’à votre relation.
Comment récompenser ou punir mon chien
Principes à respecter
Respecter les lois de l’apprentissage en récompensant ou « punissant » votre chien au bon moment constitue une obligation pour que la leçon soit bien apprise par celui-ci !
En effet, le chien ne se projette pas en pensée dans le temps, comme nous sommes capables de le faire, c’est pourquoi une bonne communication passe par l’association d’évènements ayant une continuité dans le temps.
Ainsi, la récompense comme la « punition », doivent suivre immédiatement les actes et ordres que vous voulez renforcer ou réprimander. Respecter cela est un gage de bonne compréhension et constitue la base d’une bonne communication entre vous et votre chien !
Souvenez-vous que votre chien retiendra toujours que vous récompensez ou sanctionnerez la dernière action qu’il a commise 🙂
Par ailleurs, retenez qu’un chien apprend mieux et de façon durable en étant récompensé plutôt que « puni ». On précisera que la « punition » ne doit jamais être une sanction physique ni un acte ou l’utilisation d’un accessoire coercitif (collier étrangleur, collier « torquatus », collier électrique) !! Les sanctions corporelles ne peuvent qu’entraîner (et/ou aggraver) du stress et de l’anxiété chez votre chien. Exclure temporairement votre chien de votre activité en l’envoyant dans son panier sera beaucoup plus efficace et cohérent pour lui. Dans un groupe de chiens, les individus ayant le moins de prérogatives se retrouvent en périphérie de la meute.
Mais sous prétexte de ne pas punir votre chien à tout bout de champ, il ne faut pas non plus proscrire les interdits. Lui dicter des autorisations et des interdits permet justement de lui fixer des limites et de créer un cadre structurant, en vous faisant mieux comprendre de lui !
Petit rappel pour bien récompenser et « punir » à bon escient :
Méthode pour récompenser
• La récompense doit survenir dès que la bonne réponse se produit.
• Elle est caractérisée par l’apparition d’une stimulation positive comme une félicitation, une caresse, une friandise 🙂
• Elle doit intervenir systématiquement après chaque bonne réponse le temps d’acquérir l’apprentissage.
• Elle doit devenir intermittente et aléatoire, c’est-à-dire intervenir une fois sur deux, puis sur trois, sur quatre, sur dix, sur vingt… au cours du temps, au fur et à mesure que le chien continue de répondre convenablement. Cette dernière loi, permettant d’entretenir l’acquis comportemental en le mémorisant à long terme. Il faut continuer de récompenser de temps en temps, une fois l’apprentissage acquis.
Méthode pour « punir » intelligemment sans créer de stress
• La « punition » doit être simultanée du début de l’acte que l’on souhaite réprimander.
• Elle se caractérise par l’apparition d’une stimulation aversive, c’est-à-dire une situation désagréable pour votre chien comme par exemple : un jet d’eau, un spray d’air comprimé…
• A contrario de la récompense, elle doit intervenir systématiquement lors de chaque mauvaise réponse émise par l’animal, et ne doit jamais devenir aléatoire au cours du temps. Il faut donc « sanctionner » (dire « non » à votre chien) chaque mauvaise réponse.
Le rôle de chacun dans la communication avec le chien
La mère du chiot
Le chiot a appris à communiquer dans son groupe familial d’origine en grande partie grâce à sa mère !
C’est pourquoi la communication acquise sera d’autant meilleure que la mère du chiot aura été calme, non stressée, rassurée, disponible et elle-même une bonne communicante.
Les frères et soeurs et les autres chiens adultes
Puis ses frères et soeurs et les autres chiens adultes ont joué à leur tour leur rôle dans l’acquisition d’une communication claire et apaisante. C’est notamment durant la période de socialisation que le chiot apprend les règles de communication et les modalités de relations entre individus.
Le maître
Enfin, l’être humain qui adopte un chiot joue un rôle majeur dans la finalisation de cet apprentissage ! Notamment en favorisant son équilibre émotionnel, en lui permettant de s’adapter à sa nouvelle vie et en lui permettant d’acquérir des comportements d’adulte.
Le groupe social
Hormis le fait que votre signaux de communication doivent être clairs et congruents lorsque vous vous adressez à votre chien, il est important d’avoir une relation structurée avec votre chien. Celle-ci s’appuie avant tout sur des repères compris et intégrés par votre chien, des rituels apaisants.
Ainsi devenez le référent complice de votre chien en lequel celui-ci accordera toute sa confiance et donnera toute son affection.
En premier lieu, gérez les ressources, cela sera d’autant plus apaisant pour lui :
• Indiquez à votre chien son lieu de couchage près de vous mais évitez les emplacements stratégiques comme l’entrée des pièces et les lieux de passage, indiquez lui les pièces où il peut aller. En premier lieu, faites l’acquisition d’un panier confortable qui représentera pour lui un refuge apaisant 🙂
• Distribuez-lui son repas à heures fixes matin et soir, et ne le laissez pas réclamer à table. ne lui donner jamais s’il réclame. Eventuellement mettez de côté ce que vous voulez lui donner et mettez-lui dans sa gamelle après votre repas.
• Instaurez des moments de jeux qui seront de véritables activités partagées dans lesquelles vous vous consacrerez pleinement à votre chien. Profitez de ces moments pour renforcer la complicité avec votre animal.
• Ne répondez pas à ses demandes d’attention, apprenez lui à demander poliment en le faisant attendre 😉 En marque de déférence, vous constaterez progressivement qu’il se tiendra davantage à distance de vous en attendant votre signal pour venir.
• Considérez-le comme un individu sensible et intelligent tout en adaptant vos signaux de communication à ses facultés de chien 😉 Prenez notamment exemple sur lui et ses congénères.
• Si vous observez votre chien émettre des signaux d’inquiétude, pour l’aider à retrouver son calme, vous pouvez lui répondre en émettant les mêmes signaux d’apaisement. Par exemple : tourner la tête, lui tourner le dos, s’approcher en arc de cercle, bailler, cligner des yeux, etc
Et votre chien deviendra votre plus fidèle compagnon 🙂 🙂 🙂 pour sa vie entière.
Jouer avec mon chien pour mieux communiquer avec lui
Le jeu, source d’attachement
Le jeu participe à développer l’attachement de votre chien envers vous et tous les membres de la famille. Il aide à structurer la relation dans des moments de joie partagée et à augmenter la complicité entre vous.
Le jeu chez le chien peut également faire office de récompense et de motivation. De plus, il concourt à combler ses besoins d’activité. Que du positif 🙂
Quels jouets choisir
Pour bien jouer avec votre chien, il est préférable d’acquérir des objets solides qu’il ne détruira pas trop rapidement et facilement. Ceci, d’autant plus que le format du chien sera imposant et sa mâchoire puissante.
Leur constitution doit être résistante pour durer dans le temps (on choisira cependant un jouet plus souple et cependant aux normes pour un chiot).
Leurs taille et forme doivent être adaptées au format du chien et à la puissance de la mâchoire (afin d’éviter une destruction prématurée).
Il faut éviter les jouets trop petits chez les chiots. Jusqu’à 6 mois environ, un chiot explore oralement son environnement, il est important de penser aux risques d’ingestion si le jouet est trop petit ou se détruit facilement, dans les grandes races cette période peut se prolonger de quelques semaines.
Il est important de surveiller régulièrement l’état des jouets et de les changer régulièrement.
Enfin un certain nombre de jouets sont à utiliser sous surveillance, comme chez les enfants !
Protégez la santé de votre chien
Pour protéger votre chien dans n’importe quelle situation, Catedog vous conseille d’opter pour une assurance santé.
Catedog vous recommande SantéVet, numéro 1 de l’assurance santé animale.
SantéVet rembourse vos frais vétérinaires en cas d’accident ou de maladie ainsi que les frais liés à la prévention, comme les vermifuges, les vaccins, les antiparasitaires contre puces et tiques, la stérilisation, la castration… de votre chien.
Sujets en lien avec la communication chez le chien
- Apprendre assis à son chien
- Apprendre à son chiot à marcher en laisse
- Apprendre à son chiot à rester seul
- Apprendre la propreté à son chiot
- Comment récompenser son chien ou le punir
- Education et dressage du chiot
- Eduquer son chien à l’extérieur de l’habitation
- Eduquer son chiot à l’intérieur de l’habitation
- Eduquer son chien au rappel
- La puberté chez le chien
- Les jouets et le chien
- Mon chien aboie • Comment faire cesser les aboiements
- Mon chien est agressif : cause, solution
- Mon chiot fait des bêtises en mon absence
- Refus d’appât : comment dresser le chien
Consulter un vétérinaire
Vous vous posez une question sur la communication chez le chien ?
N’hésitez pas à vous tourner vers un vétérinaire comportementalisme ou un éducateur canin, les professionnels de la santé de votre chien 🐶
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
Diplômée de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort, titulaire du Diplôme Inter-Ecoles de Vétérinaire Comportementaliste et cofondatrice du site Catedog.com
👍 Pensez à informer votre entourage en partageant cet article facile à comprendre grâce aux photos et illustrations 👍
Donnez votre avis :
Échangez entre internautes
C'est parti !